Concrètement, dans le cadre d'un réseau, SNMP est utilisé:
Une requête SNMP est un datagramme UDP habituellement à destination du port 161. Les schémas de sécurité dépendent des versions de SNMP (v1, v2 ou v3). Dans les versions 1 et 2, une requête SNMP contient un nom appelé communauté, utilisé comme un mot de passe. Il y a un nom de communauté différent pour obtenir les droits en lecture et pour obtenir les droits en écriture. Dans bien des cas, les colossales lacunes de sécurité que comportent les versions 1 et 2 de SNMP limitent l'utilisation de SNMP à la lecture des informations car la communauté circule sans chiffrement avec ces deux protocoles. Un grand nombre de logiciels libres et propriétaires utilisent SNMP pour interroger régulièrement les équipements et produire des graphes rendant compte de l'évolution des réseaux ou des systèmes informatiques (MRTG, Cacti, Nagios,…).
Le protocole SNMP définit aussi un concept de trap. Une fois défini, si un certain évènement se produit, comme par exemple le dépassement d'un seuil, l'agent envoie un paquet UDP à un serveur. Ce processus d'alerte est utilisé dans les cas où il est possible de définir simplement un seuil d'alerte. Dans nombre de cas, hélas, une alerte réseau ne devrait être déclenchée qu'en corrélant plusieurs événements.
Le protocole SNMP peut aussi être utilisé dans le domaine industriel. Dans ce cas, SNMP sert à transporter des informations ne concernant pas le réseau informatique. SNMP transporte alors des informations applicatives industrielles. Dans ce cas, SNMP ressemble à une sorte de base de données arborescente.
Voir: